Qui sommes-nous ?

NORA HADJI :

Fille cachée de Lawrence d’Arabie, Nora grandit dans le désert d’Algérie où dès l’âge de 12 ans et par un pur un hasard, elle découvrit un gisement de pétrole. Très vite elle transforma ce précieux liquide en or. À 14 ans Nora devint multimilliardaire et flamba une bonne partie de son pognon en bœuf bourguignon et île flottante. À 17 ans, fatiguée de tout ce fric, elle troqua son business avec un vieux paysan contre ses cinq plus belles chèvres. Aujourd’hui, Nora partage avec ses biquettes un soixante mètres carrés dans Paris qu’elle paye la peau des fesses… mais tout ça n’est pas bien grave, car elle coule des jours heureux au sein du salon de quartier rue de Lévis.

CHRISTA DESBORDES :

Christa dit « Tita » pour les intimes, fût créée et envoyée sur Terre comme l’ultime révolution capillaire qui sauverait notre planète des noms débiles que l’on donne aux salons de coiffures… Après elle, finis les « Tif for Two », les « Bulle d’Hair », les « Laque sa Tif » et j’en passe et des meilleurs. Le monde en avait assez de ces noms cul-cul la praline. Tita, un peu comme Terminator, était venue sur terre pour exterminer à coup de séchoir dans la tronche, ceux qui osaient nommer leurs salons avec des jeux de mots pourris. Malheureusement, elle n’en eu jamais eu le temps. Car un jour, elle rencontra une équipe de chèvres qui essayaient de couper les cheveux au 72 rue de Levis. Elle tomba direct amoureuse de cette fine équipe et Tita fini par couler des jours heureux au sein du salon de quartier. Et ça c’est Tita… nesque.

CEDRIC VAUTHIER :

Garçon délicat et d’une extrême intelligence, Cédric est rentré dans la coiffure un peu par hasard. Cédric aurait bien pu être président de la république ou être Alain Delon, mais il a préféré mettre son talent dans les cheveux des autres. Cedric Vauthier est un sex-symbol et qui

Pardon, excusez-moi. Je viens de me rendre compte que l’on ne parle pas du tout du même Cédric Vauthier. Euh… celui que l’on décrit depuis tout à l’heure travaille à Clermont-Ferrand… Non, l’autre Cédric Vauthier coule des jours heureux au sein du Salon de Quartier rue de Lévis, là où ses collègues trouvent qu’il coupe les cheveux comme une chèvre.

AUDREY MALEPSZAK

« Ch’baraque à frites », qui était le resto préféré d’Audrey, était situé dans la commune de Noyelles sous Lens. Elle pouvait y passer des heures, vu qu’elle adorait se goinfrer de Fricadelles, de Welsh ou encore de Mexicanos sauce samouraï. Mais sa passion pour la gastronomie « ch’ti » s’accentua encore lorsque qu’elle se rendit dans le sud pour un week-end qu’elle avait gagné grâce à « Télé-Star ». Pendant son séjour, on lui proposa une salade niçoise au dîner.
« Hein !? Qwô ?! Té pô bin tchi là ?? » Des légumes rouges et verts, des trucs qui ressemblaient à des feuilles, des œufs pondus par un animal vivant, du maroilles de chèvre, des bouts de poissons qui puent et j’en passe… Vite fait bien fait, elle rentra au bercail. Mais bien des années plus tard… le malheur s’abattit sur « Ch’baraque à frites ».
Le resto prit feu et cessa de vivre à tout jamais. Les rêves et les espoirs d’Audrey d’être un jour en surpoids et remplie de cholestérol partirent en fumée… Elle quitta alors sa région natale pour descendre à la capitale, où elle finit par couler des jours heureux au sein du salon de quartier.

CAROLE HIRAILLES

Il y a bien longtemps, Carole était tombée dans la marmite comme son célébrissime ancêtre « Obélix ». Sauf que là, on était bien loin de la potion magique … C’était une marmite où mijotait une recette à base de sucre mélangé avec du sucre et le tout assaisonné de sucre afin d’en extraire un délicieux élixir nommé : « Coca-Cola Cherry ». Carole a d’ailleurs été approchée par la célèbre firme pour savoir si elle était partante pour être crash-test bénévole. Le principe était simple, faire courir le sujet dans une grande roue pour récolter ses gouttes de sueurs. Les chercheurs ont pensé qu’elles pourraient éventuellement servir à résoudre le problème des diabètes sucrés en aspergeant les malades de sa transpiration, pour que leur peau absorbe sa dose quotidienne de sucre sans avoir à se goinfrer de glucide en tout genre. Fatiguée de courir, et après avoir perdu 45 kilos en une semaine, Carole décida de couper des tifs et de couler des jours heureux au sein du salon de quartier.